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Noam and Us
18 juillet 2007

Alice & Arnaud

Des mégères au cinéma discutant. Nous le rang juste devant elles et l'oreille tendue. Le rapport entre Alice et Arnaud ? L'initiale pitêtre. Ou alors elles parlaient chansons et se demandaient qui se déhanchaient le mieux entre Elvis et Arno, nos oreilles ne sont pas si fiables...
Ce ciné - Persépolis, ou comment dire des choses dures avec une légèreté enfantine et un contraste qui fait se hérisser les poils des bras, sisi - n'est pas sans rappeler un certain restaurant où la télé semblait être inclue dans le menu. Que l'on soit devant ou derrière l'écran d'ailleurs. Ma bizarritude attire la bizarritude des gens, ça fait des trucs assez rigolus ma foi.

Mais d'autres fois, ma bloufitude l'emporte. En plus on est sensé être en juillet. Et le soleil a une fâcheuse tendance à se croire en hiver à certains moments de la journée, ça me met le moral en yoyo. Moui, bon d'accord.

*Juillet, ton artifice ne me fait pas rêver*. Avant oui ! Me suis rappelée ce que signifiait assister au défilé quand j'étais plus petite et tout le plaisir que j'y trouvais ! Lever à l'aube pour être au premier rang, pitit déjeuner au lit avec ma grand-mère, et on partait toutes les deux en chantant dans le centre-ville. Pas pour voir les décorations que mon grand-père refusait. Pas pour tout le tralala administratif ni les z'avions dans le ciel. Nan. Pour les ballons gonflés à l'hélium, voyons ! C'est pour ça qu'il fallait être au premier rang, pour se faire gronder par les gens pas rigolus qui ne comprenaient pas pourquoi ma grand-mère piquait les ballons avant qu'ils ne s'envolent. Ben c'est parce que ça rendait très bien après quand ils flottaient au plafond du couloir de la maison. Tiens, maintenant que je tapote ça, ça me fait penser au monsieur qui ferait vachement bien dans mon salon ; ça me ferait le même effet de le voir sautiller partout avec son violon ou sa trompette. Bon, sauf que lui ne serait pas dégonflé le lendemain matin. Quoique... Toujours est-il que quand les ballons du défilé se retrouvaient tout raplapla sur le carrelage et que ma lèvre inférieure se mettait à trembloter parce que vous voyez, c'est vraiment trop injuste, un ballon c'est rigolu, c'est pas sensé ressembler à un vieux grain de raisin déconfit. Toujours est-il, donc, que c'était l'occasion pour ma grand-mère de dénicher une craie de je ne sais où pour dessiner une marelle sur le sol du couloir. Ce qui énervait prodigieusement mon grand-père, de corvée de nettoyage de nos frasques de gamines insatiables de rires mais qui ne l'empêchait pas pour autant de cloche-piéter avec nous.

Et maintenant, juillet pour moi, c'est juste les vacances. Pour d'autres ça représente l'anniversaire de gens chers mais qui ne sont plus là. C'est chiant les vacances, juste bon à laisser mon esprit divaguer et broyer du noir. Pas toujours glop. Comment je m'occupais l'année dernière, c'est pas possible ? Ah oui, c'est vrai. Triste anniversaire pour d'autres.

Et l'année prochaine alors, je ferai quoi ? Avec qui ? Est-ce que j'attendrai encore le coup de téléphone promis la veille ? Celui qui n'arrive pas. Celui qui n'arrivera sans doute pas. Bof, c'est qu'un coup de fil hein. Alors pourquoi ça me fait cet effet là ?

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