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Noam and Us
22 septembre 2007

Minute, papillon !

A croire que ces derniers temps, les mailles du filet à papillons se sont resserrées... Mais vite, très-très-vite ! Trop vite ? Va savoir, Charles, le temps nous le dira !
Mais le temps joue les infidèles, un coup en accéléré, le tour d'après au ralenti. Pause de nos vies sur des instants sur lesquels il vaudrait mieux ne pas s'attarder. Se voir effleurer les instants agréables... pour savoir aussi en profiter avec le temps.

Quelqu'une me décrit en ce moment comme épanouie et changée : toujours la même, avec le mot pour rire, qui raconte et fait des conneries, sait aussi être présente, sérieuse... mais qui se pose/verbalise beaucoup plus de questions qu'avant.

Quelqu'une décrit aussi ma relation comme *une pente glissante et agréable*. Ce qui est plutot mignon, surtout quand elle vous dit ça avec un sourire ravageur tout en essayant de faire du pied à son monsieur et en tâtant le vôtre à  la place. Reste à savoir après de quel côté va la pente, n'est-ce pas ?

Ou de la difficulté de répondre à cette question... Quoique...

Dans la vraie vie, j'ai une peur atroce des papillons. Ca bouge, ça vole pas droit, ça se heurte sans prévenir... Et une envie de leur dire : *Je suis pas une fleur, sors la tête du guidon, bourdel, au lieu de me foncer dessus*

Mais à croire qu'aujourd'hui nous sommes en phase de réhabilitation, les papillons et moi. Des bisous-papillon. Des papillons dans le ventre. Ses yeux qui papillonnent dans mon cou quand il pose sa tête dans le creux de mon épaule... Mais c'est que c'est agréable en plus !

Mais d'un autre côté, l'impression de plonger mes doigts dans sa chrysalide et de lui arracher les ailes. Toujours mettre le doigt sur l'improbable-l'impalpable-l'injustifiable-qui-fait-mal...
Et du bout des doigts, avec mille précautions, poser le papillon dans le creux de ma main. Lisser ses ailes. Lui parler en silence, puisqu'à ce moment les mots ne sortent pas. Coincés juste là dans la gorge. Prêts à déborder mes yeux. C'est tellement plus simple de ne pas penser...

Papillonne, petit papillon. Prends ton envol. Je suis un pirate que diable, pas une fleur. T'es sûr que ça ne te dérange pas ? Et même si ça dérange, je crois que je t'emmerde quand m'aime...

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