Wild horses et fraises tagada
Mon pim's, prête-moi ton super chapeau façon cow-boy, il ne manque que ça pour compléter ma tenue de parfait Charles Ingalls (qui est fermier, je te l'accorde). Oui, parce que c'est l'automne, tout ça, les oiseaux chantent encore - ma nouvelle copine de balcon la perruche y compris - et je trouve rien de mieux à faire que scier des petits cubes en bois. Merci Piaget bien sûr !
Et comme mes cubes sont tout sauf des cubes, je dois aller travailler à la scierie demain pour nourrir ma famille il va falloir que je fasse un saut en face chez le gentil menuisier que c'est trop bien chez lui. Vive les voisins.
Pis bon, être Charles Ingalls un moment, c'est classe. Ca reposerait presque. C'est un peu comme quand Meredith tricote pour oublier le beau docteur. Avec le côté *sombre et tordue* à l'intérieur en moins. Ou en plus, ça dépend.
Les gens sont flous en ce moment je trouve. C'est pitêtre à cause du vent. Comme si je les regardais sans mes lunettes, ça donne des pitites tâches de couleur, *mode impressionniste on* et en effet c'est quelque fois impressionnant.
En règle générale, j'aime pas les gens. Mais comme chez les Gaulois, ya des irréductibles. Heureusement.
Et ceux-là, quoiqu'il se passe, t'as aucune envie de les lâcher. Qu'il s'agisse d'un pim's, d'un choco voire d'un petit écolier. Parce que tu peux compter sur eux et réciproquement, même si des fois, ça fait des miettes.
Mais quand il arrive quelque chose d'incroyable ou de bizarre dans ta vie, c'est vers la vieille patate que tu envisages de te tourner. Va savoir pourquoi... Alors que celle-là en plus, pas moyen de l'éplucher. A part pour quelques sarcasmes et un air renfrogné.
Moralité : Distance et confiance font mieux que bac à sable ni que potins (et pas bac à sable nique potin, m'enfin !)
Versa.